Les mots cachent souvent ce que le poète tait, que jamais il ne dit
Extrême sensibilité qu'un homme a peur de montrer, et exprimer
Sensibilité exacerbée, seule une femme peut ressentir et imaginer
Mon petit cœur et mon âme ont été si souvent de larmes remplis
Oser montrer ma peine, je ne peux, ces perles de rosée je les enfouis
Trop souvent retenues, dieu qu'il est dur de toujours les refreiner
Souffrances que j'ai tu, caché, en moi a chaque fois les maîtriser
Sensibilité et tendresse excessives, ainsi j'ai toujours été dans la vie
Oser pleurer, qu'il doit être doux, de se libérer, d'exprimer ses ennuis
N'être qu'un homme renfermé, a ainsi, tout, au fond de moi garder
Tous ces maux, qui ont gâché ma vie, et ceux qui de m'aider ont tenté
Larmes s'écoulant à grands flots de ce cœur que l'on a souvent trahi
Etre mélancolique, je n'y puis rien, j'ai toujours été triste c'est ainsi
Seul à quelques femmes j'ai ouvert les portes de mes douces pensées
La faiblesse et la lâcheté du poète, il n'y a pas de quoi s'en vanter
Aimer, quel merveilleux sentiment, une façon de frôler le paradis
Ressentir vos doux désirs, comme si dans vos cœurs, vos âmes je lis
Mystère, pourquoi m'avoir donné ce pouvoir? De vos cœurs percer
En vous je devine toutes vos attentes, vos yeux, vos gestes, me parler
Sentir leurs détresses, leurs souffrances, et les peines de cœur aussi
Douceur d'un être qui a été plus souvent un confident, qu'un vrai ami
Une oreille attentive, qui jamais ne juge, les peines j'essaye d'atténuer
Passion d'un homme, qui sait être courtois, être goujat m'est étranger
Offrir mon âme en soutien, ainsi mes peurs, mes craintes je les oublis
Ecrire l'amour, l'encensé, en narrer la beauté, il est si rare, mais si joli
Tendresse et douceur, pourquoi les hommes ont peur de les extérioriser
Et murmurer un « je t'aime », la voix enrouée, et les yeux embués...